classe52freymingmerlebach

Freyming centre Filles

 

 

L’actuelle ville de Freyming-Merlebach tire son origine de la fusion intervenue en 1971 de deux communes limitrophes, situées dans le Warndt.

De nombreux vestiges de l’époque gallo-romaine ont été trouvés comme des pièces de monnaie à l’effigie des différents empereurs, un temple, un bas relief de Vénus.

Les deux villages, nés à l’aube du XVIIe siècle, ont participé de l’économie de subsistance propre à une région boisée, au sol pauvre et de peuplement ténu. On relève l’existence de verriers à Merlebach (Merlebourg), seigneurie de Faulquemont, vers 1590 puis à Freyming (Freimengen) au moment de sa fondation par Pierre Ernest de Créhange en 1602. En septembre 1602, Freimengen, de la forêt de Mengen et frei qui signifie franc (au sens de libre), obtient son statut de village franc (exemption de taxes sur le sel et le tabac).

Cette terre, souvent livrée au passage des belligérants, n’a pas non plus été épargnée par les fléaux de la guerre : c’est ainsi que le hameau mis à feu et à sang par les suédois en 1637, ne comptait plus que 80 habitants à la fin du « tragique XVIIe siècle ». En 1781, le comte von der Leyen, comte de Blieskastel, cède Freyming à la France.

Lorsqu’interviennent, après 1815, les premières prospections minières dans la partie orientale du Bassin Houiller, les communautés de Freyming et de Merlebach tirent depuis longtemps une partie non négligeable de leur revenu de l’industrie artisanale : fabrication d’objets en bois, façonnage de tuiles, mouture des grains ; une forge, sise à Sainte-Fontaine, annexe de Freyming, ainsi qu’une quinzaine de clouteries occupent, vers 1844, une centaine de personnes.

Comme les autres communes de l'actuel département de la Moselle, Freyming-Merlebach est annexée à l’Empire allemand de 1871 à 1918. Vers 1905, Freyming-Merlebach est au cœur même de l’activité minière, avec de nouveaux arrivants installés dans des quartiers miniers spécialement conçus pour cette industrie. Après deux générations de paix et de prospérité, la germanisation des esprits est telle que les Mosellans se battent naturellement pour l’Empire allemand en 1914. Beaucoup tombèrent au champ d'honneur sous l’uniforme allemand, sur le Front de l’Est, mais aussi à l’Ouest, en particulier en France et dans les Flandres. Loyaux sujets de l'Empereur, très peu de Mosellans trahirent leur Patrie pour rejoindre les troupes françaises. La victoire française en 1918 fut toutefois bien acceptée par la majorité des habitants de Freyming-Merlebach, heureux de retrouver la paix.

 


 

 

 

 


 

 

 


 

 

 


 

 

Même école aujourd'hui

 


 

 


 

 

 

 

 

Ref:G-4 Primaire 1958/1959

 

 

 

 

 Ref:G-5 Année 1959/1960

 

 

 

Ref:G-6 Année 1963/1964

 

 

 

 

 

ref:G-2 Année 1963/1964

 

 

 

 

Ref:G-7 Année 1964/1965

 

 

 

 

Ref:G-3 Année 1965/1966

 



05/09/2012
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